Froides Envies.

Passer de toit en toit est nécessaire parfois pour sauver sa vie... Même quand on est devenu une voleuse presque experte, il arrive bien une nuit où tout va mal... Où rien ne se passe comme on l'avait prévu. Alors, on est bien contente de pouvoir se réfugier sur un toit et d'être née avec un corps de rêve permettant de sauter d'une maison à l'autre sans se rompre le cou dans une chute vertigineuse, pour fausser compagnie à d'éventuels sergents.

Cette nuit là, Pam_Malibu s'était retrouvée dans une délicate situation... Et pour préserver sa réputation de voleuse experte, elle avait du fuir en abandonnant son butin.

Sa victime du jour, un vieil humain radin, était apparu au plus mauvais moment. Bien sûr, la jeune voleuse aurait pu le tuer, elle était devenue assez habile pour cela, mais tuer un de ces concitoyens l'a génait toujours. Elle avait préféré fuir.

Le vieux bouc avait alerté la garde et ces balourds, pour une fois avaient osé se risquer sur les toits. Heureusement, ils étaient dirigé par un sergent gras et lourd et la jeune voleuse s'était facilement échappée. Sautant sur un donjon surplombant une bonne partie de la ville afin de se réfugier, elle trouva refuge dans une zone d'ombre. La lune pleine éclarait la ville comme en plein jour.

Elle s'amusa un moment à regarder la garde chercher en vain. Le gros sergent faillit se gameler méchamment la tronche sur le bitume (Corne de bouc, le bitume n'existait pas à cette époque...) bref sur le sol et n'avait trouver secours qu'en se raccrochant à une gouttière qui céda finalement sous la charge excessive... Elle rompit d'un seul coté, ce qui permit à l'obèse de glisser doucement jusqu'au sol... Ses collègues étaient pliès en deux en le voyant gesticuler à un mètre du sol et Pam, en riant à gorge déployée, avait bien failli se faire remarquer...

Le gros enfin à terre, ces collègues descendirent vite au sol et abandonnèrent leur recherche pour se réfugier dans leur salle de garde ou dans une taverne.

La nuit avait repris son calme. Et Pam se décida à descendre. C'est alors qu'elle vit au niveau du poste de garde, un peu plus au sud, un individu sortir de l'ombre de la forteresse...
Sa démarche, son attitude laissait à penser à un voleur mais... Non, elle ne reconnaissait personne. C'était pas Béonir, ni Craft... Ryu non plus. Elle crut d'abord voir Zoubeb mais non, cela ne correspondait pas. Quelque chose de bizarre qui ne collait pas. Peut être un de ces tueurs... Ces vulgaires assassins qui moyennant finance, vous débarasse de votre rival ou d'un commerçant concurrent.
Elle fut encore plus intriguée quand l'individu sortit de l'ombre pour quémander son entrée au garde...

Elle était trop loin pour entendre la conversation... L'individu semblait déjà repartir... Curieuse comme une chouette, Pam décida d'aller voir de plus près qui cela pouvait-il bien être...

Hans chevauche au petit trot , et la fatigue se fait sentir. Il a voyagé toute la nuit depuis la mystérieuse contrée de Yaeth... Il veille sur un chariot remplit de pièces de catapultes, qu'il emmène en Midgard... L'automne étant arrivée, l'air est plus frais et plus humide, mais cela ne semble pas l'incommoder...

A l'approche de la tour de guet Est de la première enceinte de la belle cité de Midgard, il aperçoit une ombre humanoïde, qui semble discuter avec un garde... La porte reste fermée...

Lui aussi doit utiliser ce point de passage, il continue d'avancer après avoir retirer la lanière de sécurité, qui maintient son Espadon dans un fourreau spécialement conçut pour cette arme rare...

Il s'arrête à la hauteur de l'être qui semble hésiter sur la direction à prendre...Puis il s'adresse à celui ci:

Bonjour étranger !

Je suis le Chevalier Hans Arkhador ! Qu'es ce qui t'amène par chez nous ?

- Ah. J'aimerais rentrer. Je vous attaque, je vais vous piller et vous voler. On tout bien tout honneur.


Volke sourit comme fier de ce qu'il venait de dire. Il attendait la réaction.

Titubant comme à son habitude, on ne pourrait croire que c'est un voleur. C'est ce qui fait surement toutes ses chances face à l'ennemi se souciant plus de l'apparence que des capacités.


La nuit ne permettait pas de voir son locuteur.

Hans se mit à rire à gorge déployée ! et répondit:

Eh bien alors, vous êtes bien au pied de nos remparts, et vous devriez y rester, si tel est votre dessein !

Dit-il d'une voix grave et profonde, tout en toisant l'être, avec un regard inquisiteur !

Es ce un ivrogne, ou un marraud se demande Hans... Son sixième sens lui indique la méfiance, il est judicieux de ne pas laisser l'individu pénétrer dans l'enceinte de la cité fortifiée...

A moins qu'il se se rattrappe avec une sacrée pirouette...

Vos motivations me sont obscure Messire Volke ... Quel est donc la raison réel de votre retour ?

Es ce que vous pensez vous pliez au code d'honneur humain ?

Es ce que vous comptez restez parmi nous ?

Es ce que vous pensez faire preuve d'abnégation envers votre peuple ?

Hans reste impassible devant l'impatiente du jeune Volke, il reste serein, et ne montre aucun signe de nervosité. Il cuisine le jeune homme de façon a en deviner bien plus que celui ci, ne consent à dire...

Il sort une pipe, qu'il bourre de tabac, puis allume le combustible à l'aide d'un briquet à amadou...

Sur les tours voisines, une douzaine de gardes observent la scène avec attention...

Puis il reprend d'un ton enjoué:

Cette herbes à pipe est d'une saveur insoupçonnée, le petit être qui me la vendu n'a pas menti ! Vous en voulez un peut ?

Comme a son habitude Hans souffle le chaud et le froid afin de lire les intentions de son interlocuteur.

Volke éternua et tomba. Les gardes rigolaient. Il se releva, passa sa main dans ses cheveux et sortit un sourire nerveux.

- Pardonnes ma mauvaise tenue. Pourquoi devrais-je te dire pourquoi je viens ? Quant à votre code, je ne respecte que le mien. Je serais amener à partir puisque, voyez vous, je ne devrais même pas être là. C'est dire si ma mission est importante. ( Il sourit ). Et pour l'abnégation, je suis un Assassin.


Une fois les réponses données, il regardait Hans tendre sa pipe.

- Je ne fume pardonnes moi. Et je ne bois pas plus.

Volke finit ses phrases par un large sourire amicale.
Sa robe noire gardait cachée une grande partie de son corps.

laissons le entrer Cher Hans
il n'a pas l'air bien méchant de toute façon
frondeur, intriguant peut etre
Hello fit un sourire à tous et les salua de la main avant de poursuivre sa route vers les temples

Hans perplexe sur l'attitude de ce nouvel arrivant, ou plutôt revenant, sort une bouteille d'hypocras de voyage, et en déguste une lampée...

Merci de votre bon conseil dame Hello ! Je vous souhaite une bonne route pour rejoindre nos temples ! Que thor vous garde !

Puis il se tourne de nouveau vers l'être qui ne consomme pas de boisson alcoolisée, une bien étrange coutume pense Hans:



Les gardes vont vous laissez passer ! bienvenue parmi nous ! Cependant, sachez que je vous ai à l'œil, au premier problème, je vous fait mettre dehors ... Et si vous commettez un crime, sachez qu'en cette cité, il ne reste jamais impuni ! Tenez vous le pour dit.
Quoi qu'il en soit je vous souhaite une bonne journée[b]

Puis Hans regarde Volke...

Volke éclata de rire.

- Je ne connais pas ton nom au fait, quel est-il ?

Ses yeux étaient amicales, pleins de naïveté.
Il respira profondément, ferma les yeux, puis Volke suivit son interlocuteur et entra dans la cité.

Hans pansait que Volke l'avait reconnu, lui qui fut pendant de long moment diplomate de son peuple... Mais peut être est-il trop jeune... Peut importe, ce point ne la chagrine pas... Contrairement au fait que Volke ne fume pas la pipe, et ne boive pas d'hypocras, voIlà qui est plus troublant pour Hans...

Je me nome Hans Arkhador !

Dit-il au moment ou son interlocuteur prend la direction de la ville, les portes de la cité fraichement ouverte par la garde.

Volke trébucha de nouveau et se frappa le front sur le sol. Il se releva difficilement en se frottant ce dernier.

- Tu permets que je t'appelle Hans ? La dernière fois que je suis venu chez les hommes ils avaient, vous aviez, un système hiérarchique très complet. Quel rôle as-tu chez les hommes ?

Il sourit.
En trébuchant il laissa sa capuche tomber et dévoiler un tête cicatrisée en plusieurs endroit. Il oublia de la remettre et continua.

Hans un peut surpris par le fait que Volke trébuche est intrigué par sa réaction... Les cicatrices sur son visage ne l'interpelle pas outre mesure, nous sommes dans un monde en guerre...

Notre système hiérarchique c'est simplifié depuis quelque temps... J'ai été diplomate de mon peuple et membre du conseil des sages... Mais aujourd'hui je n'ai pas de grade officielle. Tout comme beaucoup d'entre nous, disons que chez nous la parole d'anciens ayant prouver leur abnégation à notre peuple est très importante, ce qui ne nous empêche pas de tenir compte de la parole de jeunes talents, qui s'implique dans les affaires de notre peuple également.

Vous pouvez m'appelez Hans bien sur... N'hésitez pas à vous renseigner, il y a beaucoup de travail ici, pour les courageux qui veulent exercer un métier honnête ![i]

Dit-il en ce gratant le menton...

Les métiers honnêtes ne sont pas fait pour moi.

Les quelques chutes de Volke, ses sourires amicaux, sa possible bonne entente avec Hans, ne changeait rien au fait qu'il était un assassin.

Trois hommes, à la vue de Volke, se mirent à courir vers lui.

Tu m'excuseras mais je suis un assassin.
Il sourit et partit en courant vers une ruelle à sa gauche.



[ Hrp: La suite est à l'estaminet. Merci à tous. ]

Plus que jamais, Morla se demandait si elle serait à sa place parmi eux. Déjà étrangère à elle-même d'une certaine façon, elle préférait de loin la solitude aux tumultes des villes, des banquets.... En songeant à la future cérémonie, elle devait bien admettre que les traditions ont pour vocation de fédérer les individus en leur donnant le sentiment d'appartenir à une vaste famille.

Peut être, à contrario de volke, être étrangement torturé, qu'elle se sentirait alors comme une particule élémentaire de cette communauté...Etre humain est une chose, se comporter comme tel selon les codes de ce temps une tâche toute autre...

Elle devait voir Hans à tout prix parce qu'elle ne souhaitait pas s'agenouiller devant des idoles de pierre et qu'une telle condition pouvait la laisser au banc de cette société. Elle était sûre qu'il lui dirait quelle serait son option dans l'alternative : rester ou partir.

Désormais arrivée devant les portes de Midgard, elle se dit : quoiqu'il en soit, accueillie ou bannie, peuple des zhoms, je resterai fidèle à la terre que tu défends.