Silhouette solitaire

Une silhouette solitaire approche des portes de la forteresse marchant d'un pas assuré. Rapidement, il apparaît que l'être n'est pas humain. De grande taille, relativement mince, il est entièrement recouvert d'une fourrure bleue tigrée de noir. Au bout de ses doigts se trouvent des griffes fines et acérées. Pour seul équipement il porte un sac de petite taille et une ceinture à laquelle est accrochée une épée. Ses yeux, deux fentes verticales, sont entièrement noirs.

Il s'arrête devant les portes quand une voix lui crie:

"Qui va là?"

Il lève la tête vers les gardes qui se trouvent en haut des murailles.

"Je me nomme Pargias et souhaite rejoindre votre peuple."

Après une petite conversation, une porte est ouverte et un garde lui fait signe de le suivre.

* Innocent s'était promis de prendre quelques distances vis à vis des obligations qui le liait à son peuple... Mais Plaisir sa pie voleuse ne l'entendait pas de cette oreille. Le volatile l'avait harcelé jusqu'à ce qu'il daigne se rendre à l'ambassade *

Messire Pargias ! Soyez le bienvenu en ces lieux. Je ne vous cacherai pas ma surprise de vous voir ici.
Tout Etre de nos mondes est accueilli avec plaisir en notre ambassade.

Je ne saurais que reprendre les questions de ... (oups, encore failli faire la gaffe) Liona. Quel bon vent vous amène ? Vous n'avez pas d'ennuis au moins ?

Si tel était le cas, je suis votre obligé.

Pargias pris le temps d'obsserver les lieux qu'il parcourait. Quelque soit le résultat de l'entrevue, cela pourrait être utile.

Il prit place sur le siège lorsqu'on le lui indiqua. Il attendit tranquillement pendant que la salle se remplissaient de ceux qui allaient être les juges de ses motivations.

"Je désire rejoindre un peuple puissant," commença-t-il lorsqu'on lui eut donné la parole. Il parlait lentement, d'une voix forte et légèrement sifflante. "Un peuple qui a de l'ambition et auprès duquel je vais pouvoir apprendre à devenir meilleur, afin de pouvoir y apporter ma propre contribution. Je sais gré aux Centaures de m'avoir accueilli à mon arrivée sur ce monde, mais j'ai vite découvert qu'ils semblaient avoir perdu leur âme. Je ne m'y sentais plus à ma place. J'espère pouvoir la trouver parmi vous."

Un homme de haute stature apparut, comme sortit d'une petite alcove, mais ou aucune porte ne se dessine... Il porte une armure étincelante, et une grande épée large à son côté. Une sourire énigmatique illumine son visage jovial. Il tire un chariot avec quelques mets supplémentaires, et un tonneau de vin, sans peiner; comme s'il avait l'habitude de tirer de lourd chargement...

Bonjour Messire,
je me nome Hans Arkhador et je me permet de vous souhaiter la bienvenue en ce lieu !
Je tiens particulièrement à vous faire déguster un verre de ce breuvage merveilleux ! Il a été acheminé à Midgard il y a une douzaine d'année, et je pense qu'il doit être à maturité !
Mais prenez également une de ces galettes dont messires Innocent à le secret... Secret que je n'ai encore percé à ce jour... Et ce malgré des mois de recherche !

Vous avez envie de progresser dites-vous ... C'est une bonne chose. Vous voulez ajouter votre pierre à l'édifice, c'est une très bonne chose également... J'espère que nous saurons être à la hauteur de vos espérances.

Es ce que vous maitriser l'astrologie ? La combinaison des étoiles dans le ciel vous apporte t-elle des visons ?

Que pensez vous de cela: Lorsque la terre de la terre se trouvera au zenith du soleil, dans la clairière centrale du bois aux 9000 cochons, es ce que Thor manifestera sa toute puissante dans le coeur des z'homs ?

L'obscurité éclaircit le toucher ?

....
....
....
....


Le chevalier parle à une vitesse suffisante pour qu'il soit impossible de l'interrompre. Il semble que les z'homs dans la pièce n'aie pas le coeur à couper la parole à l'orateur....

A u bout d'une quinzaine de minute, Hans se sert un grand verre de vin, qu'il commence à siroter, avec toujours ce même sourire mystérieux... Il semble observer Pargias...

Rapidement les yeux de Pargias se fermèrent. Cet épisode lui rappelait celui de sa rencontre avec Poppu. Apparemment on trouvait des bavards ne sachant pas s'arrêter un peu partout. De gens qui enchaînaient les questions sans prendre la peine de s'intéresser aux réponses de leurs interlocuteurs. Sans faudrait-il qu'il en prenne l'habitude.

Il avait pris le verre et la galette que son interlocuteur lui avait tendus, les avait posés à l'extrêmité des accoudoirs de son siège et n'y avait pas touché. Il était encore trop tôt pour fêter ou célébrer quoi que ce soit. L'odeur d'alcool provenant de la coupe ne lui donnait de toute façon guère l'envie d'y toucher.

Quand l'homme eut fini de parler, Pargias ouvrit les yeux et vit que l'homme l'observait, apparemment dans l'attente d'une réponse.

"Non !" dit-il simplement, faisant un courte pause avant de reprendre. "Ceci est la réponse à la plupart des questions. Je ne pense pas que ce soit le lieu et le moment pour entrer plus amplement dans les détails."

Toutu, un homme court au corps trappu et musclé, portant une longue barbe, une armure dorée ainsi qu'une lourde épée était attachée à sa ceinture. Son regard aux yeux bleus laissait transparaître une grande sagesse.


Bien le bonjour messire Pargias, je me nomme Toutu. Veuillez excuser mon retard et notre ami Hans qui semble encore une fois bien ivre

Toutu regarda sévèrement Hans qui détourna son regard vers le sol tout en rougissant.
Il porta à nouveau son attention vers Pargias.

Je ne vous connais pas messire, parlez-moi un peu de vous. D'où venez-vous? Quel est votre parcours et quelles sont vos ambitions?

Je comprends que vous venez ici pour progresser mais en quoi? Que cherchez-vous exactement ici et que pouvons-nous vous apporter?

Pourquoi est-ce que l'on vous ferais confiance?

Knessir se leva à son tour, il s'en voulait de ce léger retard, il aurait souhaité être l'un des premiers à accueillir Pargias, il avait eu vent de la venue du jeune centaure et décida qu'il était temps pour lui de prendre la parole...

-"Pargias, bienvenue à toi, jeune centaure ou plutôt, jeune homme si devrais-je dire... ravi que tu nous rejoignes, si tu le désires, je pourrais te montrer des choses que tu n'imagines même pas en rêve."

L'humain se servit un large verre de vin, puis il invita Pargias à s'assoir à sa table, lui présentant une chaise, il reprit ensuite la parole, d'un visage intrigant et d'un petit sourire narquois."

-"tu es intéressé ?"

Ecnelis avait entendu parler, dans ses songes et incantations divines, de la venue d'un Centaure nommé Pargias. Elle s'assura de la véracité de ses dires, et se précipita jusqu'à la pièce commune, lieu où tous les hommes avaient l'habitude de se réunir.

- humm, bon, tant pis, mon exil prendra fin, mais allons accueillir Pargias. Je ne peux vraisemblement pas priver mes frères et soeurs de ma présence trop longtemps non plus.

Elle fit son apparition sur ces mots.

- Bien le bonjour mes Amis, j'ose espérer que vous êtes heureux et que le bonheur continue à traverser nos plaines.

Lorsqu'elle aperçu Pargias, cela ne pouvait s'agir que de lui, car qui des hommes pouvait avoir telle allure : une fourrure zébrée de bleu et de noir ? Ecnelis fixa l'être, pas étonnée du tout de sa présence. Aussi, alors qu'elle parcourait les couloirs de Midgard pour se rendre à la salle commune, elle avait entendu Pargias prononcer ces mots :

- "Je désire rejoindre un peuple puissant"

Ce qui, pour le moins l'avait étrangement gênée voire même un peu agacée.

- Nous, un Peuple puissant ?
- Qu'entendez-vous par Peuple puissant, l'Ami ?

S'exclama-t-elle sans réfléchir qu'elle n'avait pas saluer Pargias. Puis, les joues rosies et se reprenant, elle balbutia:

- Pardon, humm, veuillez excuser ma maladresse, tout d'abord, je vous souhaite la bienvenue et 'espère qu'on ne vous aura pas fait trop attendre pour vous accuellir en notre demeure ?

Phoebus qui ne dérogeait pas à la règle, fit son apparition et se plaça à côté d Ecnelis. Il n était jamais bien loin de son amie et son absence lui avait pesé .... Il jeta un rapide regard noir en direction de Liona, mais se ravisa l heure n était pas aux règlements de compte.
Comme a son habitude il prit brièvement la parole :

" Bonjour messire Pargias, je tiens à apporter une traduction à la question que se pose Dame Ecnelis. Nous n avons pas la prétention d être un peuple puissant, pas au sens que certains peuvent l imaginer. Nous ne souhaitons pas avilir les autres peuples mais voulons exister avec nos valeurs d honneur et de respect .. Si tu pense pouvoir partager ces convictions alors oui, soit le bienvenu ... "

Beonir était resté en retrait de ses amis, il n'avait rien d'autre à ajouter, s'interrogeant tout d'abord sur le fait que les étoiles puissent apporter des visons ( Il avait entendu parler de visions, certes, mais des visons, cela l'intriguait tant ceci paraissait improbable ; enfin, certain aurait réussit à changer l'eau en vin.... ).

Il observait Pargias, intrigué par la réserve que semblait conserver ce dernier sur ses motivations profondes, à moins qu'il ne souhaite tout simplement découvrir les valeurs du peuple des hommes.

Hans était stupéfait de la réponse de Pargias... Une réponse aussi courte... Il semble également que le nouveau venu ne se jette pas sur les galettes, et ne descende pas son verre rapidement afin d'en obtenir un autre... Comme c'est étrange, es ce par impolitesse ? Parce que tout le monde raffole de ce genre de gâterie !?

Un peut penaud, et décontenancer, le chevalier recule de deux pas... Puis observe l'arrivée des z'homs dans la pièce, tout en les saluant d'un signe de tête... Messire Toutu lui même, semble lui en vouloir... M'enfin que ce passe t-il, suis je suffisement ronger par la monotonie de nos protocoles, ou complètement repus de soif de nouveauté ?

Hans reprend ses esprits, et conclut que Messire Pargias doit avoir un état d'esprit très différent de la plupart des habitants d'xm... Ce doit sans doute être interressant de dialoguer avec lui, il a sans doute des connaissances rares... Avec le caractère curieux du chevalier, il est facile de passer outre la méfiance; mais néanmoins il pense surveiller le nouveau venu; et essayer d'en apprendre un peut plus...

Eh bien messire Pargias, pour faire plus simple, je me rallie aux questions de mes amis en rapport avec lui valeurs des z'homs...

Hans est beaucoup moins volubile, tout d'un coup...

Es ce que Pargias ne serait pas un ami de Liona ? Celle-ci vient du peuple Centaure également...

Puis il est attiré par Béonir, sans en être sur.... Cette histoire de changer l'eau en vin attire toute les atentions du Chevalier...

Bonjour messire Beonir, auriez vous quelques indications en ce qui concerne cette affaire d'eau changée en vin ?

S'exclame Hans, qui est tout excité pour le coup !

Etant sortit recueillir quelques élément afin de tester quelque nouveauté dans sa forge, Sagres coupa à travers L'ambassade afin de gagner du temps plutôt que de contracter un large détour.

Soudain il perçut le murmure d'une dame qui n'en est point une. Il reconnut alors Liona. Piqué de curiosité, il entra dans la pièce bondé de monde pour apercevoir et comprendre de quoi il s'agissait.
Apparemment un être d'apparence peu orthodoxe à la physionomie humaine était présent. Se déplaçant en silence, autant que possible se peut dans le dos de Messire Hans.

Pardonnez mois Hans mais qui et de quoi s'agit-il?
J'ai aussi une petite soif à étancher mais raisonnablement bien sur

Une fois quelques explications fournies et une coupe vin passé. Sagres d'un signe de tête et de main salua Pargias. Mais n'osant pas trop se mêler aux questions déjà posé en raison de son souvenir malheureux envers Saladin.

Je vous souhaite la bienvenue en nos murs mais je préfère laisser le temps décider si je vous accorde ma confiance ou non.

Conscient qu'il n'avait pas grand chose à dire non plus. Sagres se dirigea vers la sorti de manière aussi discrète que son arrivé.

je regrette un peu le silence de Pargias en ces lieux
faisons lui confiance malgré tout et laissons le entrer
qu'en pensez vous ?

Knessir se retournât à la vue de Dame Hello, il baissa la main tâchée de noire qu'il tendait vers Pargias, déçu par tant de timidité, il dit :

-"Je suis on ne peut plus d'accord avec vous madame, accueillons ce pauvre être comme il se doit et souhaitons lui la bienvenue."

Tout à fait ! Et dieux du ciel vous pouvez trinquer avec nous maintenant Messire Pargias, vous en avez là une bonne raison ! Vous allez voir comme ce nectar est doux dans le gosier, et comme il va vous revigorer !

Hans arbore un large sourire, et espère que le nouveau benu va apprécier son breuvage !

Devant ces largesses, Toutu préféra se lever et quitter brusquement la salle en marmonant des choses que personne ne comprennait.

(hum... désolé pour l'absence de réponse mais j'ai oublié de mentionner que je ne me connecte pas le week end)

Pargias eut rapidement l'impression que les choses seraient mieux ici que chez les Centaures. Au moins les gens semblaient plus actifs, plus dynamiques, intervenant en beaucoup plus grand nombre.

Il fit les réponses suivantes aux gens qui le questionnèrent. A toutu il répondit:
"D'où je viens ne regarde que moi. Sachez juste que je suis arrivé il y a peu sur ce monde. Me sentant perdu, je me suis joint au premier peuple que j'ai rencontré, celui des Centaures. Cela fut un choix du hazard et non un choix réfléchi. Ce choix réfléchi je le fais maintenant que je connais mieux ce monde. Ce que vous pouvez m'apporter est simple, l'appartenance à un peuple puissant, dynamique, où je vais pouvoir faire progresser mes capacités de combat, devenir toujours plus fort. L'excellence est mon but. Et vous n'avez aucune raison de me faire confiance, de même que je n'ai aucune certitude de trouver ici ce que je cherche. Mais j'ai néanmoins l'intention de tout faire pour y parvenir, et en cela, le meilleur moyen est également de vous servir au mieux."

Il se tourna par la suite vers ecnelis et Phoebus.
"Par peuple puissant, j'entends un peuple qui a la volonté de se faire respecter, de ne pas céder un pouce de terrain à ses adversaires. Regardez-moi," dit-il en montrant son pelage. "Pensez-vous vraiment que je serai ici si je pensais que l'asservissement des autres était votre but ?"

A liona il dit simplement: "C'est en combattant de toutes mes forces sans peur de la mort que je serai capable de progresser vers mon but. Et je sais que cela ne fonctionnera que si je le fais avec le peuple auquel j'appartiens. ET j'espère que ce sera le peuple humain."

Finalement, à Knessir il répondit: "Je suis prêt à découvrir beaucoup de choses, mais mon imagination et mes connaissances sont peut-être plus étendues que vous ne le croyez."

En entendant ces paroles Toutu s'arrêta net et se retourna. Il y avais dans son regard une flame qui était presque diabolique. Puis il fit un large sourire et dit:

Alors sois le bienvenue messire Pargias!!!!! Ce sera un honneur pour moi de combattre à tes côtés. Si je puis vous apporter ou vous enseigner quoi que ce soit, je suis à votre service.

Il alla s'asseoir à côté de son ami Hans, lui donna une bonne tappe sur l'épaule en signe d'amitié et commença à tinquer!

Hans, toujours un peut déçut de ne pas avoir trouver un nouveau camarade de beuverie, se résigne. Son chagrin fut bien vite oublier, en trinquant avec son ami Toutu !

Puis semblant revenir à la raison:

Messire Pargias, je salue votre venue parmis nous : Vous êtes d'une grande sagesse ! Plus sage que beaucoup, moi y compris !

Vous avez le courage de ne pas dire ce que vous n'êtes pas, tout en ayant de la bonne volonté. Vous ne présumez pas de vos forces toute puissante, mais vous assumez vos actes !

C'est très noble de votre part ! Je pense assurément que vous progresserez, mais vous connaissez déjà bien plus de chose, que vous ne sauriez le croire ! Néanmoins même celui qui connaitra dix fois plus de techniques, et autres connaissances, que le plus versés dans les talents d'entre-nous; ne maitrisera qu'une partie infinitésimale du problème...

Pargias maintenant installé à table ne touchait que très peu à la nourriture et encore moins à une quelconque forme de boisson. Il bservait les gens écoutait les conversations. Il se tourna vers Hans quand celui-ci l'interpela.

"Oui, je sais beaucoup de chose, mais n'en ai pas encore vécu tant que cela. Et rien ne vaut l'expérience pour acquérir une véritable connaissance. Et cette expérience me montre que la somme de connaissances à acquérir est toujours plus importante. En cela je vous rejoins. On ne connais finalement que bien peu de choses."

Dans son coin, Knessir souriait à pleine dent, Pargias avait été accepté et bien reçu par les membres, dans le brouhaha qui régnait, il fit une nouvelle approche, demandant à son ami Hans de bien s'écarter afin qu'il puisse prendre place, il vint près du nouvel arrivant...

-"je suis heureux que tu sois finalement parmi nous Pargias, sache qu'à présent, si tu as des questions, ou des choses que tu as envie de savoir, je connais les moyens qui pourraient t'aider et je te propose une aide."

Knessir avança à nouveau sa main, il saisit Pargias par le poignet et le fixa dans les yeux :

-"Des moyens infaillibles !"

Il lâcha le poignet avec dédain et se dirigea vers la sortie, avant de haussé les sourcils vers les coins sombres de la pièce, rapidement, on aurait dit que des ombres sortaient du corps de l'humain...

Pargias fut tenté par la proposition de Knessir. Si seulement cela pouvait répondre à sa première question. Mais en même temps il avait des doutes. L'homme lui avait paru plus inquiétant que rassurant. Avant d'en arriver à la question qui le hantait le plus, il avait d'abord l'intention d'avoir d'autres réponses.